samedi 5 mars 2016

Le nouveau faux évangile



Aujourd'hui nous sommes dans une époque où on a envie d'entendre des choses agréables. On a tellement envie de dire qu'on est sauvé en faisant du yoga, en mettant une bougie, en faisant le carême...Mais tout ceci est anti scripturaire mes amis.Je vous laisse avec cette étude qui n'est pas de moi mais que vous pourrez reprendre entièrement sur le lien : Commencer comme il faut
Bonne lecture.

''A cause de la fausse conception de la grâce de Dieu en ce qui concerne le salut, l'évangile moderne a été vidé d'éléments bibliques essentiels considérés comme incompatibles à un message de grâce. 

Un faux évangile cependant ne produit que des faux chrétiens ; ceci explique pourquoi le plus large pourcentage de nouveaux convertis modernes ne vont plus à l'église quelques semaines après « avoir accepté Christ ». Et d'ailleurs, la plupart de ceux qui vont dans les églises peuvent difficilement être différenciés de la population non régénérée, possédant quelques valeurs, commettant les mêmes péchés que leurs voisins conservateurs. Et c'est parce qu'ils ne croient pas réellement au Seigneur Jésus-Christ et ne sont pas du tout nés de nouveau.
L'un de ces éléments essentiels qui sont présentement retirés de l'évangile moderne est l'appel à la repentance.


 Beaucoup de ministres de l'évangile pensent que s'ils disent aux gens d'arrêter de commettre les péchés (comme Jésus l'a fait pour la femme attrapée en flagrant délit d'adultère), cela serait comme leur dire que le salut n'est pas obtenu par la grâce, mais par les œuvres. Ceci ne peut cependant pas être vrai car Jean Baptiste, Jésus, Pierre et Paul ont tous proclamé que la repentance est une nécessité absolue pour le salut. Si la prédication de la repentance renie la grâce de Dieu pour le salut, alors Jean-Baptiste, Jésus, Pierre et Paul ont renié la grâce en ce qui concerne le salut. Ils ont pourtant compris que la grâce offre aux gens une opportunité temporaire pour la repentance, et non une opportunité de continuer à pécher. 

Par exemple, quand Jean-Baptiste proclamait ce que Luc présente comme « la bonne nouvelle », son message principal était la repentance(Luc 3:1-18). Ceux qui ne se repentiraient pas iraient en enfer (Mat. 3:10-12; Luc 3:17).
Jésus a prêché la repentance dès le commencement de son ministère (Mat. 4:17). Il prévenait les gens disant qu'ils périraient à moins de se repentir (Luc 13:3-5).
Quand Jésus a envoyé ses douze disciples pour prêcher dans diverses cités, « ils partirent et prêchèrent la repentance » (Marc 6:12) 

Après sa résurrection, Jésus a dit aux douze de porter le message de la repentance partout dans le monde, parce que c'était la clé qui ouvrait la porte du pardon : « Et il leur dit : Ainsi, il est écrit que le Christ souffrirait, et qu'il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations à commencer par Jérusalem » (Luc 24:46-47). 

Les apôtres ont obéi aux instructions du Christ. Lorsque Pierre prêchait le jour de pentecôte, ses auditeurs convaincus après avoir compris la vérité concernant l'homme qu'ils avaient récemment crucifié demandèrent à Pierre ce qu'il fallait faire. Sa réponse était qu'ils devaient avant toute chose se repentir (Actes 2:38).
Le deuxième sermon public de Pierre à la porte de Salomon contenait le même message. Le péché ne pouvait pas être effacé sans repentance :[6] Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés (Actes 3:19a).
Lorsque Paul a témoigné devant le roi Agrippa, il a déclaré que son évangile contient toujours le message de repentance : 

« En conséquence, roi Agrippa, je n'ai pas résisté à la vision céleste : à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem , dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique des œuvres dignes de la repentance » (Actes 26:19-20)
A Athènes, Paul a averti son audience que tout le monde devra se tenir devant Jésus pour le jugement, et ceux qui ne se seraient pas repentis ne seraient pas préparés pour ce grand jour :
« Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux qu'ils aient à se repentir, parce qu'il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts... (Actes 17:30-31)
Dans son sermon d'adieu aux Éphésiens, Paul a cité la repentance ainsi que la foi comme étant des éléments essentiels de son message :
« Vous savez que je n'ai rien caché de ce qui vous était utile...annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ (Actes 20:20a-21)
Cette liste de preuves bibliques devrait suffire pour convaincre quiconque que tant que la nécessité de la repentance n'est pas prêchée, le vrai évangile n'est pas non plus prêché. Une relation avec Dieu commence par la repentance. Et il n'y a pas de pardon de péché sans elle.
La repentance redéfinie
 
Même à la lumière de tant de passages bibliques montrant que le salut dépend de la repentance, certains prédicateurs trouvent des moyens pour annuler la nécessité de la repentance en tordant sa signification claire pour la rendre compatible avec la fausse conception de la grâce de Dieu. Selon leur nouvelle définition, la repentance n'est pas plus que le changement de pensée sur ce que Jésus est, et cela –oh ! surprise – peut ne pas nécessairement modifier le comportement de quelqu'un ! A quoi donc s'attendaient les prédicateurs du Nouveau Testament lorsqu'ils appelaient les gens à la repentance ? Appelaient-ils seulement les gens à changer leur mentalité concernant ce qu'était Jésus ou demandaient-ils aux gens de changer leurs comportements ? 

Paul croyait qu'une vraie repentance demandait un changement de conduite. Nous avons déjà lu son témoignage de décennies de ministère lorsqu'il déclarait devant le roi Agrippa :
« En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste : à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique des œuvres dignes de la repentance » (Actes 26:19-20).
Jean-Baptiste pensait aussi que la repentance était plus qu'un simple changement de mentalité à propos de quelques faits théologiques. Lorsque son audience convaincue répondait à son appel pour la repentance en demandant ce qu'elle devait faire, il citait un certain nombre de changements spécifiques de comportements (Luc 3:3; 10-14). Il se moquait aussi des Pharisiens et des Sadducéens qui ne faisaient que suivre le processus de la repentance et les prévenait qu'ils iraient en enfer s'ils ne se repentaient pas sincèrement.
« Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc les fruits dignes de la repentance... Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu (Mat. 3:7-10).
Jésus prêchait le même message de repentance comme Jean (Mat. 3:2, 4:17). Il a une fois déclaré que Ninive s'était repentie pendant que Jonas prêchait (Luc 11:32). Toute personne qui a déjà lu le livre de Jonas sait que le peuple de Ninive avait fait plus que changer sa mentalité. Ils avaient aussi changé leurs actions et s'étaient détournés du péché. C'est ce que Jésus a appelé repentance.
La repentance biblique est un changement volontaire de comportement en réponse à un foi authentique née du cœur

Lorsqu'un prédicateur enseigne l'évangile sans mentionner la nécessité d'un changement sincère de conduite qui authentifie la repentance, il est en train d'agir contrairement au désir de Jésus pour ses disciples. D'ailleurs, il trompe son audience, la faisant croire qu'elle peut être sauvée sans se repentir. Il assure ainsi sa condamnation potentielle si elle croit en ce qu'il lui dit. Il travaille contre Dieu et est pour Satan, qu'il le réalise ou pas. 


Si un ministre veut faire des disciples comme Jésus l'avait ordonné, il doit commencer le processus correctement. Lorsqu'il ne prêche pas le vrai évangile qui appelle les gens à la repentance et à une foi obéissante, il est destiné à l'échec, même si aux yeux des gens, il semble réussir. Il peut avoir une grande congrégation, mais il est en train de bâtir avec du bois et de la paille; et lorsque son oeuvre passera par le feu à venir, la qualité de son travail sera mis à l'épreuve. Ses oeuvres seront détruites. 

L'appel de Jésus pour l'engagement
 
Non seulement Jésus a demandé aux païens de se détourner du péché, il les a aussi conviés à s'engager à le suivre et obéir immédiatement. Il n'a jamais offert le salut en exigeant moins que cela comme c'est souvent le cas aujourd'hui. Il n'a jamais invité les gens à « l'accepter », leur promettant le pardon et leur suggérant plus tard de décider à lui obéir. Non. Jésus voulait que le premier pas soit celui de total engagement et cela de tout cœur. 

Malheureusement, les appels de Jésus à un engagement coûteux sont simplement ignorés par ceux qui se disent chrétiens. Et lorsqu'ils sont reconnus, ils sont présentés comme étant des appels à une relation plus profonde qui sont supposés être adressés, non aux païens, mais à ceux qui ont déjà reçu la grâce salvatrice de Dieu.


Et pourtant, la plupart de ces « chrétiens » qui disent que les appels de Jésus à un engagement coûteux sont plus adressés à eux qu'aux païens ne prêtent pas attention à ces appels tels qu'ils les interprètent. Dans leur tête, ils ont le choix entre y répondre dans l'obéissance ou non. Ils ne le font pas.
Voyons une des invitations de Jésus au salut qui est souvent interprété comme un appel à une marche plus approfondie qu'on suppose être destinée à ceux qui sont déjà sauvés : 

« Puis ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie, la perdra; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde s'il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'Homme aura aussi honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges » (Marc 8:34-38).
Est-ce ceci une invitation adressée aux païens ou est-ce un appel à un engagement plus approfondi adressé aux chrétiens ? En lisant avec toute honnêteté, la réponse devient claire.
Il faut noter d'abord que la foule à qui il parlait était des multitudes et ses disciples (Vers. 34). Il est clair que les multitudes n'étaient pas formées de ses disciples. En fait, elles étaient obligées par Christ d'écouter ce qu'il voulait dire. Jésus voulait que tout le monde, disciples et ceux qui le suivaient, comprenne la vérité qu'il était sur le point d'enseigner. Remarquez aussi qu'il a commencé en disant : « Si quelqu'un » (Ver.34). Ses paroles s'adressent à tout le monde et chacun.
En continuant la lecture, il devient de plus en plus clair de déterminer à qui Jésus s'adressait. D'une façon, sa parole était adressée à toute personne qui désirait (1) « le suivre », (2) « sauver sa vie », (3) ne pas perdre son âme et (4) ne pas être dans la honte quand il « viendrait dans la gloire de son Père avec les saints anges ». 

Ces quatre expressions indiquent que Jésus décrivait les gens qui voulaient être sauvés. Pouvons-nous penser qu'il y a quelqu'un destiné au ciel et qui ne veut pas« suivre Jésus » et « sauver sa vie ? Devons-nous penser qu'il y a des vrais chrétiens qui vont « perdre leur âme », qui ont honte de Jésus et de ses paroles et de qui Jésus aura honte quand il viendra dans sa gloire ? Il est évident que Jésus parlait de gagner le salut éternel dans ce passage. 

Notez que chacune des quatre dernières phrases dans ce passage de cinq phrases commence par le mot « car ». Alors, chacune de ses phrases sert à expliquer la phrase précédente. Aucune phrase dans ce passage ne peut être interprétée sans considérer comment les autres l'éclairent.
A cet effet, examinons les paroles de Jésus, phrase par phrase. 

La première phrase
 
Si quelqu'un me suit, qu'il renonce à lui-même, qu'il porte sa croix et qu'il me suive (Marc 8:34).
Notez de même que les paroles de Jésus étaient adressées à toute personne qui voulait devenir son disciple. Celle-ci est la seule relation que Jésus offre dans une première temps : être son disciple.
Beaucoup veulent être ses amis sans être ses disciples. Cette option n'existe pas. Jésus ne considère jamais une personne comme son ami tant qu'elle ne Lui obéit pas. Il a dit une fois : « Vous êtes mes amis si vous obéissez à mes commandements » (Jean 15:14).
Beaucoup voudraient être ses frères sans être ses disciples. Une fois de plus, Jésus n'a pas offert cette possibilité. Il ne considère personne comme son frère tant que celui-ci ne lui est pas obéissant : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux est mon frère » (Mat. 12:50). 

Plusieurs personnes veulent se joindre à Jésus dans le ciel sans être ses disciples, mais Jésus a montré l'impossibilité d'un tel fait. Il n' y a que ceux qui sont obéissants qui peuvent prétendre aller au ciel : « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent :Seigneur ! Seigneur ! qui entreront dans le royaume des cieux. Mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans le ciel. » (Mat. 7:21)
Dans la phrase que nous étudions, Jésus a informé ceux qui voulaient le suivre qu'ils ne pourraient le faire que s'ils se reniaient. Ils devaient être disposés à mettre de coté leurs désirs, à les subordonner à sa volonté. Le reniement personnel et la soumission sont les ingrédients essentiels pour suivre Jésus. C'est ce qui signifie prendre sa croix. 

La deuxième phrase
 
La deuxième phrase de Jésus permet de mieux comprendre la première.
« Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra; mais quiconque perdra sa vie pour moi et pour l'évangile la sauvera » (Marc 8:35).
Une fois de plus, notons que la phrase commence par « car », l'attachant ainsi à la première et y ajoutant plus d'éclaircissements. Ici, Jésus oppose deux personnes, les mêmes personnes dont il était question dans la première phrase – celui qui se renierait et qui prendrait sa croix pour le suivre et celui qui ne le ferait pas. On les met l'un en face de l'autre : celui qui accepterait de perdre sa vie pour Christ et l'évangile et celui qui ne le ferait pas.

 Si nous recherchons la relation existant entre les deux, nous pouvons conclure que celui dans la première phrase qui ne veut pas se renier est comparable à celui, dans la deuxième phrase, qui veut sauver sa vie, mais qui la perdra. Et celui qui, dans la première phrase, était disposé à se renier, correspond à celui qui, dans la deuxième phrase, perd sa vie et qui à la fin la sauve.
Jésus ne parlait pas de la perte de sa vie physique. Les phrases suivantes montrent que Jésus pensait à la perte du salut éternel. Nous retrouvons une expression similaire dans Jean 12:25:«  Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui la déteste dans ce monde la gardera pour la vie éternelle ». 


La personne, dans la première phrase qui n'était pas disposée à se renier était la même personne, dans la deuxième phrase, qui voulait sauver sa vie. Nous pouvons conclure à raison que « sauver sa propre vie peut signifier « sauver son propre programme de vie ». Ceci devient encore plus clair lorsque nous considérons l'homme qui « perd sa vie pour Christ et pour l'évangile ». C'est lui qui se renie, qui prend sa croix qui laisse tomber son propre programme et répand l'évangile. C'est celui, à la fin, sauvera sa vie. Toute personne qui cherche à plaire à Jésus plutôt qu'à lui-même finira par se retrouver heureux dans les cieux. Celui qui continue à se faire plaisir se retrouvera en enfer, ayant perdu toute liberté d'accomplir son propre programme. 

Les troisième et quatrième phrases
 
Et maintenant la troisième et la quatrième phrases :
« Car que sert-il à homme de gagner tout le monde s'il perd son âme ? Ou que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Marc 8:36-37)
Dans celles-ci, la personne mise en vedette est celle qui ne veut pas se renier. C'est aussi celle qui veut sauver son âme, mais qui finalement la perd. Elle est présentée comme celle qui poursuit ce que le monde offre et qui finalement, perdra son âme. Jésus expose la folie d'un tel homme en comparant la richesse à celle d'une seule âme. Il n'y a évidemment aucune comparaison. Un homme peut théoriquement acquérir toute la richesse que ce monde peut offrir, mais si la conséquence finale de sa vie est qu'il doit passer l'éternité en enfer, il aura commis la plus grosse erreur.

De ces phrases, la troisième et la quatrième, nous comprenons aussi ce qui pousse les gens à ne pas se renier pour devenir disciples de Christ. C'est leur désir de plaisir personnel que le monde offre. 

Motivés par l'amour de soi, ceux qui refusent de suivre Jésus cherchent des voies pécheresses que les vrais chrétiens rejettent par amour et obéissance pour Christ. Ceux qui essaient de gagner tout ce que le monde offre poursuivent la richesse, le prestige et le pouvoir alors que les vrais disciples de Christ cherchent d'abord le royaume de Dieu et sa justice. Toute richesse, tout pouvoir ou tout prestige qu'ils gagnent et considéré comme un bien de Dieu qu'ils doivent utiliser pour le bien de tous et pour sa gloire. 

La cinquième phrase
 
Nous arrivons finalement à la cinquième phrase du passage que nous étudions. Remarquez une fois de plus comment elle est jointe à la précédente par le mot car :
« Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération perverse et pécheresse, le Fils de l'homme aura aussi honte de lui quand il viendra dans la gloire de son Père, avec les saints anges » (Marc 8:38)
Il s'agit ici une fois de plus de cette personne qui ne veut pas se renier, mais qui veut suivre son propre programme, poursuivant ce que le monde a à offrir et qui à la fin perdra sa vie et son âme. Elle est maintenant présentée comme celle qui a honte de Christ et de ses paroles. Sa honte évidemment vient de l'incrédulité. Si elle croyait réellement que Jésus était le Fils de Dieu, elle n'aurait certainement pas honte de Lui ni de ses paroles. Mais elle appartient à une « génération adultère et pécheresse », et Jésus aura honte d'elle quand il reviendra. En clair, Jésus ne décrivait pas une personne sauvée. 

Quelle est la conclusion de tout ceci ? On ne peut pas considérer le passage entier comme étant un appel à plus d'engagement à ceux qui sont déjà sur le chemin du ciel. C'est évidemment une manière de révéler la voie du salut en comparant ceux qui sont vraiment sauvés et ceux qui ne le sont pas. Ceux qui sont réellement sauvés croient au Seigneur Jésus et, par conséquent, se renient pour lui alors que ceux qui ne sont pas sauvés ne font pas preuve d'une telle foi obéissante. 

Un autre appel à l'engagement
 
Il y en a beaucoup que nous pourrions étudier, mais voyons un autre appel à l'engagement par le Seigneur Jésus qui n'est rien d'autre qu'un appel au salut :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger » (Mat. 11: 28-30).

Les évangélistes utilisent souvent ce passage dans leurs invitations évangéliques, et le font bien à propos. Ces paroles sont une invitation claire au salut. Ici, Jésus offre du repos à « ceux qui sont fatigués et chargés ». Il n'offre pas un repos physique à ceux qui sont physiquement chargés, mais du repos pour leur âme, comme il disait. Les gens qui ne sont pas sauvés s'écroulent sous le poids de la culpabilité, de la peur et du péché. Lorsqu'ils sont épuisés, ils deviennent disposés pour le salut. Si ces gens veulent recevoir le repos dont parle Jésus, ils doivent faire deux choses, selon lui : Ils doivent (1) venir à lui, (2) ils doivent prendre sur eux son joug. 


Les enseignants de la fausse grâce tordent évidemment le sens de l'expression « prendre le joug de Jésus ». Certains parlent même d'un joug que Jésus devait avoir autour de son cou, voilà pourquoi il l'appelait « mon joug ». Ils disent que Jésus devait être en train de parler d'un double joug. Sa moitié se trouve autour de son cou et l'autre moitié qui est vide attendant d'être mise sur notre cou. Nous devons comprendre cependant que Jésus promet de tirer seul la charrue parce qu'il a dit que son joug est facile et son fardeau léger. Notre seul travail consiste, selon ces enseignants, à être sous le même joug que Jésus, par la foi, le laissant faire tout le travail pour notre salut pendant que nous nous réjouissons des bénéfices offerts par sa grâce ! Cette interprétation, évidemment, est tirée par les cheveux. 


Non, quand Jésus a dit que les gens fatigués devaient prendre son joug, il voulait dire qu'ils devaient lui être soumis, faisant de lui leur maître, lui permettant de diriger leur vie. C'est pour cela que Jésus a dit que nous devrions prendre son joug et apprendre de lui. Les païens sont comme des bœufs sauvages, suivant leur propres voies, dirigeant leur propre vie. Lorsqu'ils prennent le joug de Jésus, ils lui donnent le contrôle de leur vie. Et la raison pour laquelle son joug est facile et son fardeau léger, c'est parce qu'il nous donne le pouvoir, par sa présence en nous, de lui obéir.
Nous voyons donc une fois de plus que Jésus appelait les gens au salut, symbolisé dans ce cas par le repos accordé à ceux qui sont fatigués, en invitant les gens à se soumettre à lui et à faire de lui leur Seigneur''. 


Si tu veux te repentir et recommencer ta vie à zéro avec le Seigneur pour obtenir ton salut, tu peux réciter sincèrement cette prière:
 
''Dieu éternel et tout puissant, créateur de l'univers et de tout ce qui existe, je te demande pardon pour tout mes péchés qui se sont accumulés dans ma vie et qui me tiennent loin de toi. Je reconnais que je suis un pécheur perdu. Mais aujourd'hui, je place ma foi en ton Fils Jésus-christ, qui est mort sur la croix à ma place, pour racheter tout mes péchés. Je le reconnais comme mon Seigneur, et mon sauveur personnel. Je crois qu'il est ressuscité des morts et siège à ta droite . Je veux être au bénéfice du sacrifice de Jésus, et devenir ton enfant racheté par grâce. Je veux être réconcilié avec toi par le sang de Christ à la croix pour moi . Que ton Esprit vienne maintenant en moi me sceller pour le jour que tu auras choisi. Au nom de Jésus, Amen''.

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