samedi 21 juin 2014

CONSIDERE LE CHEMIN PAR OU TU PASSES


"Considère le chemin par où tu passes" , par le Pasteur Louis (Terre Evangile)

texte publié par michelle d'astier de la vigerie sur son blog, avec un grand merci dans le Seigneur.

Transmis par Armande – Source http://terre-evangile.blogspot.fr/2012/09/considere-le-chemin-par-ou-tu-passes.html

« Considère le chemin par où tu passes » (Prov 4 :26)
Beaucoup de chrétiens évangéliques ont parlé ces dernières années du ‘’réveil’’ comme une effusion de l’Esprit en un lieu donné, permettant des conversions en grand nombre, des guérisons, des églises en ébullition … Pourtant, nous pensons aujourd’hui que le réveil est devenu individuel avant d’être collectif. Une prise de conscience personnelle de la part des convertis sur leur chemin de foi.

La société séculière est, on ne peut plus, pavée d’embûches pour celui qui désire demeurer ‘’en Christ’’. L’esprit du monde pénètre dans l’église par le cœur des chrétiens mal affermis et qui marchent selon la chair. Où en est-on avec la mort à soi même, le dépouillement du vieil homme, la sanctification ? Nous allons voir qu’étroit est le chemin qui mène à la vie. (Mt 7 :14).

1. Une vie chrétienne anesthésiée

La nostalgie dans l’âme, quelques chrétiens viennent serrer la main du pasteur à la fin de la réunion de prière. L’un dit : « Où sont les miracles d’autrefois, les prophéties… Oh ! nous avons soif de miracles ! Mes frères, Dieu aurait-il changé ? Sommes-nous condamnés à un christianisme du type réunion de club ? Dieu n’a pas changé, mais c’est notre rapport à Dieu qui a changé. Combien de chrétiens se soucient de ce qu’ils vont manger à midi le dimanche, des factures, des vêtements à préparer pour les enfants qui vont aller à l’école… Ces choses sont importantes à condition de ne pas les laisser devenir l’élément central de notre vie.
Le Christ dit :
« C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? Que boirons-nous? De quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Mt 6 :25 à 33)
Cette parole est actuelle et elle est pour nous aujourd’hui. Nous vivons une époque d’inquiétude, on entend parler de crise, d’usines qui ferment, mais le chrétien n’a-t-il pas un Dieu tout puissant ? Je crois que l’élément sur lequel notre réflexion doit s’arrêter, c’est que nous convoitons ! Nous convoitons comme les païens mais nous ne sommes pas païens. Certains dressent le poing vers Dieu en disant : ‘’ tu n’existes pas car tu ne me donnes pas ce que j’ai demandé en priant’’ ! Mais Dieu est-il le Père noël ?
Voyons ce que nous dit Jacques :
‘’Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Adultères que vous êtes! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ‘’ (Jaq 4 :2).
Notre vie spirituelle est anesthésiée parce que nous convoitons des choses terrestres, nous faisons passer au même plan les choses matérielles et les choses spirituelles. Certains ne viennent à l’église que pour être bénis dans les choses matérielles. Ils sont avec Dieu uniquement parce qu’ils croient que Dieu peut les bénir dans leur profession, dans l’argent, dans leurs intérêts personnels… Le culte personnel n’est plus qu’une longue litanie de besoins, d’ambitions, de désirs, de convoitises matérielles… Et tout cela se solde par trois choses :
> la colère refoulée contre Dieu qui n’exauce pas,
> une vie spirituelle atrophiée,
> et la participation de plus en plus active aux choses du monde.
Comment, dans ce cas, vouloir des miracles ?

2. Servir Christ par la chair

L’expérience montre qu’il est hélas possible de suivre un chemin spirituel par la chair. Comment s’en apercevoir ? Lorsqu’on a perdu le combat de la sanctification personnelle, qu’on baisse les bras dans notre désir de suivre Christ. Quand des choses du monde nous entrainent de plus en plus et qu’on ne leur résiste plus. Quand on devient religieux dans notre culte personnel ou notre fréquentation d’église. Quand on a besoin de dérivatif à la place de notre lecture quotidienne de la Bible. Quand on se soucie de la vie comme les païens, c’est là un manque de confiance en la toute-puissance du Dieu qui nous a sauvés. Ces chrétiens veulent continuer à croire en Christ, mais en fournissant le moins possible d’efforts spirituels, et en vivant dans le compromis avec le péché dans leur vie. Alors oui, ils veulent continuer à faire partie de la chorale, peut-être même prêcher, diriger un groupe, faire des agapes… car leur malaise est intérieur ! Seul Dieu le voit.
Marcher charnellement vers le Christ est une hérésie, un non sens. Dieu n’a jamais voulu une telle chose dans sa Parole. Elle nous exhorte au contraire à rechercher  »la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur’ (Heb 12 :14), et
‘’Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès.’’ ( 1 Thessaloniciens 4:1),
et
’’ vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité’’. (Ephésiens 4.20-24).

Comprenez bien frères et sœurs, qu’il n’y a pas de place dans notre cheminement pour le péché et les fantaisies de toutes sortes. Nous devrons passer un à un devant le tribunal de Dieu pour recevoir ce que nos œuvres ici-bas auront mérité (voir Rom 14 :10 à 12). La vie du chrétien est une remise en cause permanente de sa manière de marcher avec Dieu. Quelquefois, un événement, un non pardon, une parole mal comprise, une lassitude, peut amener le chrétien à bifurquer du droit chemin de la sanctification vers une voie latérale dangereuse pour son âme. Une voie dans laquelle il n’est plus utile ni à lui-même, ni aux autres, ni à Dieu. Ces gens auront donc l’apparence de la piété, mais renieront ce qui en fait la force (voir 2 Tim 3 :4 à 5).

Or que peut nous rapporter une piété sans force ? N’est-elle pas inutile ?

lundi 9 juin 2014

L'ENLEVEMENT DE L EGLISE




David Vincent / L’enlèvement de l’Eglise : fuite au ciel ou accueil sur Terre ?



L’enlèvement est un sujet qui suscite beaucoup de débats dans le monde évangélique, notamment entre les « pré-tribulationistes » et les « post-tribulationistes ».
Toutefois à peu près tous sont d’accord pour définir l’enlèvement comme le départ des chrétiens vers le ciel, et dernièrement un film « d’horreur » a même été produit à ce sujet.


 Il me semble cependant que cette conception ne correspond pas tout à fait à la pensée de l’apôtre Paul, et j’aimerais dans cette chronique ré-examiner le texte  d’1 Thessaloniciens 4 : 16-17 avec vous :  « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre (apantèsis) du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »


Apantèsis


Le terme clef de ce verset est « apantèsis » qui est traduit par « rencontre » dans la plupart des Bibles. Si en français le terme de « rencontre » est assez neutre, le terme grec « apantèsis » peut en revanche avoir un sens beaucoup plus précis et décrire un mouvement bien codifié. Il s’agit du protocole d’accueil réservé aux personnalités importantes.
On peut relever trois temps :
1)      La personnalité importante se dirige vers une destination (point A), pendant que d’autres personnes l’attendent à ce point A.
2)      Les personnes qui attendent au point A apprennent que la personnalité va bientôt arriver. Elles sortent donc à sa rencontre.
3)      Lorsque ces personnes rencontrent la personnalité importante, elles font demi-tour et accompagnent cette personnalité importante jusqu’à sa destination (le point A). Les personnes sorties à sa rencontre sont donc revenues à leur point de départ.
Le but de « l’apantèsis » est en fait de constituer une escorte pour honorer la personnalité importante qui arrive. La plupart du temps, il s’agissait d’empereurs, de rois ou de gouverneurs qui venaient rendre visite à une cité.
Avant de revenir sur le verset qui nous intéresse, j’aimerais relever les deux autres passages où ce terme est employé dans le Nouveau Testament.

La venue de l’époux


Le premier de ces deux passages est Matthieu 25 où le terme apparaît deux fois. Ce passage est particulièrement intéressant puisqu’il nous parle justement de la venue de l’époux.
« Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre (apantèsis) de l’époux. Cinq d’entre elles étaient folles, et cinq sages.  Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles ; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l’huile dans des vases.  Comme l’époux tardait, toutes s’assoupirent et s’endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l’époux, allez à sa rencontre (apantèsis) ! »
 Nous retrouvons à nouveau les trois étapes décrites précédemment :
1)      L’époux se dirige vers la salle des noces où les vierges attendent devant la porte
2)      Au milieu de la nuit, les vierges apprennent l’arrivée de l’époux et vont donc à sa rencontre
3)      Lorsqu’elles rencontrent l’époux, elles font demi-tour et accompagnent l’époux jusqu’à la salle des noces. Les vierges sont donc revenues à leur point de départ.

Paul à Rome


Le dernier emploi du terme apantèsis se trouve en Actes 28 : 15
« De Rome vinrent à notre rencontre (apantèsis), jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage. »
Là encore nous retrouvons les trois étapes
1)      Paul et Luc se dirigent vers Rome
2)      Les frères qui apprennent sa venue sortent immédiatement à sa rencontre
3)      Quand les frères ont rencontré Paul, ils font demi-tour et l’accompagnent jusqu’à Rome
Revenons donc à la venue de Jésus.


La venue de Jésus et « l’enlèvement »


« Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre (apantèsis) du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » 1 Thessaloniciens 4 : 16-17
Nous retrouvons ici le même schéma en trois temps :
1)      Jésus descend du ciel et se dirige vers la Terre
2)      Alertés de sa venue, les chrétien(ne)s viennent à sa rencontre, c’est l’enlèvement. Comme Jésus descend et que les chrétiens montent, cette rencontre  se passera dans les airs
3)      Mais, dès que les chrétiens ont rencontré Jésus dans les airs, ils redescendent avec Lui sur Terre
Le but de « l’apantèsis » n’est donc pas de quitter la Terre et de partir, même temporairement, au ciel, mais d’accompagner Jésus lors de son retour sur Terre.


David Vincent sur le site actuchrétienne.net

samedi 7 juin 2014

MESSAGE DE PENTECOTE 2014





Ils étaient tous déconcertés, et dans leur perplexité ils se disaient les uns aux autres:
«Qu’est-ce que cela veut dire?»
(Actes 2, 12)

Les jours suivant la résurrection furent sans doute chargés de perplexité et de crainte pour les disciples de Jésus. Certains d’entre eux avaient réellement vu le Christ ressuscité – dans la chambre haute, sur le chemin d’Emmaüs, ils avaient même touché ses blessures et partagé un morceau de poisson. Et maintenant, ils se trouvaient réunis tous ensemble, dans l’attente. Cela n’a pas dû être facile pour eux, apeurés , attendant la promesse de Jésus, se demandant ce que Dieu allait exiger d’eux. C’est alors que se manifestèrent le vent et les langues de feu et qu’ils se mirent à parler d’autres langues.
Observant les choses de l’extérieur, la foule, dans la rue, posait la question: «Qu’est-ce que cela veut dire?» 
Lorsque nous lisons le récit de la première Pentecôte, nous nous posons nous aussi la question: «Qu’est-ce que cela veut dire?» Ceux qui subissent les conséquences de crises politiques ou financières, qui connaissent la violence, l’occupation, la guerre ou le conflit demandent: «Qu’est-ce que cela veut dire?» Ceux qui sont persécutés à cause de leurs convictions et de leurs croyances demandent: «Qu'est-ce que cela veut dire?» Les réfugiés, les victimes de catastrophes naturelles – inondation, sécheresse, tremblement de terre, tsunami – demandent: «Qu’est-ce que cela veut dire?» Les personnes qui sont affectées par le VIH/sida ou qui luttent pour procurer à leur famille de la nourriture, de l’eau potable, un logement, une formation demandent: «Qu’est-ce que cela veut dire?» Ceux qui souffrent de la disparition prématurée d’une personne aimée demandent: «Qu’est-ce que cela veut dire?» Ceux dont la terre natale risque de disparaître sous l’effet des changements climatiques demandent: «Qu’est-ce que cela veut dire?»
Alors que nous réfléchissons à l’événement de la Pentecôte, nous réalisons que cet avènement de l’Esprit Saint met en évidence la diversité du peuple de Dieu en le réunissant en un seul corps qui est l’Église. Les juifs présents ne venaient pas des mêmes nations, ils ne parlaient pas la même langue. Leurs avis divergeaient sur la manière d’interpréter ce qu’ils ont vécu ou vu. Mais puisqu'il y a eu ce jour là 3000 conversions, ils ont été d’accord pour reconnaître les actes puissants de Dieu et le pouvoir de Dieu de les transformer, eux et le monde par la foi en Jésus .
De même que la puissance de l’Esprit est descendue sur les apôtres, de même elle vient sur nous aujourd’hui ( Act 2:39) . Par sa présence vivante, Jésus Christ poursuit l’œuvre salvatrice du salut, de la rupture avec l'esprit du monde, et vient nous insuffler le courage, la persévérance pour continuer à prêcher partout le salut gratuit du Christ:

"C'est par la grâce que vous êtes sauvés,par le moyen de la foi.Et cela ne vient pas de vous,c'est le don de Dieu. Ce n'est pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie" (Eph 2:8). "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en LUi ne périsse point,mais qu'il ait la vie éternelle....Celui qui croit en Lui n'est pas jugé..." (Jn 3:16 à 18).

 J'attire votre attention sur ce passage de Romain 8 verset 9:"si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas."Ce verset nous met en garde contre toute organisation ou assemblée qui peut professer plus ou moins sérieusement l'Evangile. Beaucoup se disent chrétiens, croient plus ou moins sérieusement, mais n'ont pas en eux ou on perdu l'Esprit de Christ, et de ce fait ne lui appartiennent pas. "Je ne vous ai jamais connus, retirez vous de moi vous qui commettez l'iniquité " (Mt 7:23). On peut chasser des démons et guérir des malades dans le nom du Seigneur, mais être pourtant vomi de sa bouche. Pire, nous ne sommes pas enfants de Dieu si sont Esprit n'habite pas en nous (Rm 8:14). C'est pourquoi on pourra faire autant d'églises qu'on veut, de dénominations, mais si l'Esprit de Christ n'habite pas en nous, nous n'appartenons pas à Christ. 

Et beaucoup ne s'en soucient guerre, soit par ignorance, soit par ruse, soit par résignation. "On essaye de suivre Jésus christ du mieux qu'on peut monsieur le Pasteur" . Donc on s'autorise juste des petites choses futiles, des amuses gueule de l’âme, on joue sur internet, on va sur facebook, on fume, on sort avec les copains, on fait des voyages... Cela ne serait rien si nous n'étions pas coupables des oeuvres de la chair que nous commettons à longueur de journée (voir cette liste dans Gal 5:19). "Ceux qui commettent de telles choses n'hériteront pas du royaume de Dieu" (Gal 5:21).

Attrister ou éteindre l'Esprit de Dieu en nous, cela est malheureusement possible. Continuer à marcher dans la chair en désirant suivre le Christ, cela est impossible. La tiédeur est rejetée par le christ ( Apo 3:16). Voici ce que nous dit Sa Parole: "ceux qui sont à jésus christ on crucifié la chair avec ses passions et ses désirs" (Gal:5:24) . 
Puisse le même Esprit Saint de la Pentecôte nous remplir une fois encore de telle sorte que, à l’image des disciples réunis tous ensemble, nous soyons remplis de l’amour de Dieu et d’une nouvelle compréhension les uns des autres. Et puissions-nous être transformés, afin de pouvoir proclamer les actes puissants de Dieu au monde d'aujourd'hui!
Ensemble nous disons Amen.

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pasteur louis de terre evangile.