samedi 30 janvier 2016

SOMMES NOUS SAUVES PAR LA FOI OU PAR LES OEUVRES?








Afficher l'image d'origineCette questions peut etre au coeur d'une grande confusion.En éffet, le projet actuel du diable est de semer la confusion dans le christianisme au sujet de l'obtention du salut, sujet central de l'Evangile de Jésus christ. Attention mes amis à croire dans le seul évangile agrée par Dieu, autrement, vous croyez en vain, et votre croyance ne vous sauvera pas de l'enfer ( 1 Corinthiens 15:1-2
"Je vous rappelle frères, l'évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain''.


 Lorsque vous croyez de tout votre cœur que Dieu a ressuscité Jésus et que vous le confessez comme étant votre Seigneur, vous êtes sauvé (voir par exemple Romains 10:9 et Éphésiens 2:1-10).


 Pourtant, certains diront qu'il y a tellement de façons de comprendre l'Evangile. La Bible leur répond ceci:''…Non pas qu'il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu'un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez  à reçu, qu'il soit anathème!…'' (Galates 1:7 à 9). Quel est cet évangile de Dieu auquel nous devons croire?

Le voici: ''Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres... Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ c'est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions'' (Ephésiens 2:1 à 11).

Quelles sont donc ces œuvres que nous devons accomplir? L'épitre de Jacques  en parle, non comme étant nécessaire au salut, mais comme étant des œuvres qui prouvent que notre foi est vivante.
Je vous propose de lire sur ce sujet un excellent commentaire de F.B.HOLE  que vous pouvez trouver en intégralité sur internet en recopiant ce lien : Epitre de Jacques - Bibliquest




commentaire de F.B.HOLE sur l'épitre de Jacques 2:15 à 18



''Un homme peut venir à vous et vous dire : « eh bien, tu dis que tu crois, mais tu ne produis aucune preuve visible de ta foi ; je te prie donc de produire ta foi elle-même pour que je la voie ». Que pouvez-vous faire ? rien bien sûr ! Vous pouvez continuer à répéter « j’ai la foi, j’ai la foi », mais à quoi cela sert-il ? Votre confusion ne fera que croître si l’autre répond : « en tout cas j’ai fait telle chose et telle autre, ceci et cela, qui prouve clairement que personnellement je crois, bien que je n’aie pas l’habitude de parler de ma foi ».

        Chapitre 2:19

Jusqu’ici l’apôtre a insisté auprès de nous sur des considérations très pratiques en relation avec des questions de la vie quotidienne dans le monde, mais ces considérations restent également vraies en rapport avec des questions de doctrine, avec des questions relatives à la foi de l’évangile dans son ensemble. Au v. 19 est soulevée la question très fondamentale de la foi en l’existence du seul vrai Dieu. Chacun de nous va s’exclamer en disant : « bien sûr, je crois en Lui ! » C’est bien, mais une telle foi, si elle est réelle, est tenue de produire des effets en nous. Il faut au moins trembler, car même les démons vont jusque-là, eux qui savent très bien qu’Il existe, et qui le haïssent. Les multitudes qui acceptent mollement l’idée de Son existence et en restent totalement impassibles, n’ont qu’une foi morte.

        Chapitre 2:20-25

« Quoi ! » remarquera quelqu’un, « est-il possible que trembler puisse être compté comme une œuvre ? » Certainement, cela est possible. Cela nous amène à remarquer que Jacques parle simplement d’œuvres, non pas de bonnes œuvres. Il ne s’agit pas du fait que tout vrai croyant doit faire un certain nombre d’actions bonnes et charitables — c’est bien sûr bon et juste qu’il le fasse — mais il s’agit de ce que ses œuvres doivent être telles qu’elles manifestent SA FOI EN ACTION, si les hommes veulent voir que sa foi est réelle. C’est un point important : assurons-nous tous que nous l’avons bien saisi.

À titre d’illustration, supposons que vous allez visiter un ami malade. Vous vous assurez de sa santé, quand soudain il vous assure qu’il est parfaitement certain d’aller mieux. Comme il ne paraît pas particulièrement gai à cette idée, vous demandez ce qui lui a donné cette assurance — sur quoi sa foi repose ? en guise de réponse, il vous dit qu’il a un certain médicament merveilleux au sujet duquel il a lu des centaines de témoignages flatteurs ; et il vous désigne une grosse bouteille de médicament dessus la cheminée. Vous remarquez que la bouteille est toute pleine, en sorte que vous lui demandez pendant combien de temps il a pris le remède, et là il vous étonne en répondant qu’il n’en a jamais pris ! N’allez-vous pas dire « mon ami, vous ne pouvez pas réellement croire que ce médicament va vous guérir immanquablement, sinon vous auriez commencé à en prendre » ?


Vous seriez encore bien plus surpris si en réponse à cela, il remarque calmement : « oh, mais ma confiance dans ce médicament est très réelle, et la preuve en est que je viens d’envoyer dix euros à nos œuvres locales de bienfaisance ». « Quel est le rapport avec le sujet ? » vous exclamez-vous. « Votre don semble montrer que vous avez bon cœur, et que vous avez confiance dans les œuvres de bienfaisance locales, mais cela ne prouve rien quant à votre confiance dans le remède. Commencez par prendre le médicament, c’est cela qui prouvera que vous y croyez ! »


Voici un homme riche qui, quand on lui demande, tire un chèque portant sur de grosses sommes et il le signe en faveur d’œuvres de bienfaisance. Voilà ailleurs une pauvre femme étonnamment gentille et secourable auprès de ses voisins, qui sont aussi pareillement humbles. Qu’est-ce que montrent leurs œuvres ? leur foi en Christ ? pas nettement du tout. Il est effectivement possible que leur esprit bienveillant soit le résultat de leur conversion, mais il peut aussi ne résulter que d’un désir de notoriété ou d’avoir l’approbation de ses semblables. Supposons maintenant que tous les deux commencent à montrer un grand intérêt pour la Parole de Dieu, allant de pair avec une obéissance de cœur à ses directions, et une réelle affection pour tout le peuple de Dieu. Alors nous pourrons conclure à bon droit qu’ils croient réellement en Christ, car c’est la seule racine d’où croissent de tels fruits.


Ces deux cas sont cités aux v. 21 à 25, ceux d’Abraham et de Ruth. Ils forment un contraste sur tous les plans. L’un, le père des Juifs, un serviteur de Dieu honorable ; l’autre, une pauvre femme des nations, de mauvaise renommée. Pourtant ils illustrent tous les deux le sujet. Les deux ont la foi et les deux ont des œuvres — des œuvres exactement appropriées au genre de foi qui est la leur, et qui par conséquent montrent cette foi aux autres.


Le cas d’Abraham est particulièrement instructif car Paul le cite en Romains 4 pour établir ce qu’il développe sur ce grand sujet, en faisant référence à ce qui était arrivé lors de cette nuit tranquille et étoilée où Dieu fit Sa grande promesse à Abraham, et qu’Abraham l’accepta avec une foi toute simple. Jacques se réfère au même chapitre (Gen. 15) dans notre v. 23, mais il le cite comme ayant eu son accomplissement bien des années plus tard quand il « offrit son fils Isaac sur l’autel » selon le récit de Gen. 22. Le sacrifice d’Isaac était l’œuvre par laquelle Abraham a montré la foi qu’il avait eue depuis longtemps dans le cœur.


Bien des critiques sont portés à faire des objections au sacrifice d’Isaac et à le dénoncer comme indigne d’être qualifié de « bonne œuvre ». C’est parce qu’ils sont entièrement aveugles quant au point que nous venons de nous efforcer de présenter. Quand Abraham crut Dieu lors de cette nuit étoilée, il crut qu’Il allait susciter un enfant vivant de parents morts. Comment pouvait-il le croire sinon parce qu’il avait cru que Dieu était capable de ressusciter les morts et les rendre à la vie ? or qu’est-ce que montrait son sacrifice d’Isaac ? il montrait qu’il croyait en Dieu réellement et exactement de cette manière. Il l’offrit « ayant estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d’entre les morts » (Héb. 11:19). Son œuvre manifestait sa foi de manière très précise et exacte.


Il en est de même avec Rahab. Elle reçut les espions de Josué et les renvoya par un autre chemin. Voilà nos critiques de nouveau fort mécontents, et dénonçant son action. C’était antipatriotique ! c’était une trahison ! elle a menti ! Eh bien, misérable créature ! elle n’était qu’un élément dépravé d’une race maudite, tâtonnant vers la lumière. Ses actes sont faciles à critiquer, et pourtant elle a eu ce mérite suprême de démontrer clairement qu’elle avait perdu la foi en les dieux immondes de son pays, et qu’elle avait commencé à croire en la puissance et la miséricorde du Dieu d’Israël. Or c’est justement le point caractérisant la foi dont elle fit profession auprès des espions : « je sais que l’Éternel vous a donné le pays… car l’Éternel votre Dieu est Dieu dans les cieux en haut, et sur la terre en bas » (Josué 2:9-11). Le croyait-elle ? Bien sûr, car ses œuvres le montraient. Elle risqua sa propre vie pour s’identifier avec le peuple qui avait l’Éternel pour son Dieu.


N’est-ce pas là une vérité salutaire et importante ? bien sûr. On rapporte que Luther se laissa aller à parler de Jacques avec mépris, qualifiant son épître « d’épître de paille ». Si ce qu’on dit est vrai, le grand réformateur s’est trompé, et n’a pas saisi la force réelle de ces passages. Si nous la saisissons, nous affirmerons certainement qu’elle est plutôt du genre « épître de fer ». Jacques porte des coups directs comme une massue à un point qui n’est guère égalé par aucun autre écrivain du Nouveau Testament.

        Chapitre 2:26

Le résumé du sujet que nous venons de considérer, c’est que « comme le corps sans esprit est mort, ainsi aussi la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). On peut parler de notre foi en Christ, ou de notre foi en tel ou tel détail de la vérité chrétienne ; mais à moins de s’exprimer par des œuvres appropriées, notre foi est MORTE ! quel coup de massue ! laissons-le exercer son plein effet sur nos consciences.''



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On ne peut quitter un sujet si sensible qu'en comprenant bien ce qui a été dit précédemment, à savoir qu' aucune œuvre de l'homme ne peut le sauver de l'enfer, mais que c'est par la foi seule en Celui qui peut nous sauver (Jésus christ) que nous pouvons être sauvé. Je vous propose aussi cette étude  que vous pourrez retrouver sur internet en retapant le lien suivant:Sauvé par les oeuvres ou par la foi ? - Evangile Bibliquest


 

 
ISBN 2-900319-32-3
 
Sauvés par les œuvres ou par la foi ?
 
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle ».


Telles sont les paroles du Seigneur Jésus Christ lui-même, rapportées dans l’évangile selon Jean, chap. 3, verset 16.
En conséquence, ceux qui croient au Fils de Dieu sont sauvés de la mort éternelle, comme il est aussi écrit dans la première épître de Jean, chap. 5, verset 13 : « ...Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu ».


Mais le diable, Satan, l’ennemi de Dieu et des hommes, cherche à troubler ceux-ci par des enseignements erronés qu’il fait propager dans le monde pour imposer la pensée que c’est par les œuvres et non par la foi qu’il faut être sauvé.


Il est donc important d’établir à la lumière des Saintes Écritures, seule source de certitude, que le salut de Dieu s’obtient par la foi, sans œuvres, comme le dit expressément l’apôtre Paul dans son épître aux Romains, chap. 3, verset 28 : « l’homme est justifié par la foi sans œuvres de loi ».


La théorie du salut par les œuvres plaît à l’homme, parce qu’il y trouve de quoi se glorifier, se croyant capable de faire lui-même son salut, au moins dans une certaine mesure. Recevoir ce salut comme un don de Dieu humilie l’homme qui voudrait l’acquérir et non le recevoir à titre gratuit. Voilà pourquoi tant de personnes se privent du salut qui a pourtant été entièrement accompli sur la croix du Calvaire, et que Dieu offre aujourd’hui, gratuitement, à quiconque croit.


Pour justifier le faux enseignement du salut par les œuvres, on a cherché à opposer les uns aux autres divers passages des Saintes Écritures, et, notamment les écrits de l’apôtre Paul à ceux de Jacques. Comme si le Saint Esprit, qui a conduit la plume de chacun de ces deux serviteurs, pouvait se contredire lui-même !
 
Paul ou Jacques
 
Mettons en parallèle :
— le langage de Paul, dans l’épître aux Romains, chap. 3, verset 28, déjà cité:  « Nous concluons que l’homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi ».
— et celui de Jacques, dans son épître, chap. 2, verset 24:  « Vous voyez qu’un homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement ».
L’apôtre Paul dit aussi dans l’épître aux Éphésiens, chap. 2, versets 8 et 9 : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie ».
Y a-t-il contradiction entre ces deux auteurs inspirés ? Absolument pas ! Jacques ne dit nullement qu’on n’est pas sauvé par la foi, mais qu’on n’est pas justifié par la foi seulement.
Remarquons d’abord que l’argumentation de Jacques est appuyée par lui au verset 23, par la même citation dont Paul se sert dans son épître aux Romains, chap. 4, verset 3. Cette citation, tirée du livre de la Genèse, chap. 15, verset 6, est : « Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice ».
Paul, lorsqu’il parle des œuvres, en opposition avec la foi, qualifie ces œuvres « œuvres de loi », au chap. 3, versets 20 et 28 de son épître aux Romains.
 
Abraham et Rahab
 
Jacques ne parle pas des œuvres de loi; et dans les deux exemples qu’il cite, celui d’Abraham et celui de Rahab, il serait impossible d’employer cette expression. En effet, ce qu’a fait Abraham, selon Jacques chap. 2, verset 21, avait plutôt le caractère d’une transgression de la loi qui dit : « Tu ne tueras pas ». Et Abraham allait mettre à mort son fils, sur l’autel !
Quel est donc le caractère de cette œuvre ? S’il faut la qualifier, ne pouvant l’appeler « œuvre de loi », on doit dire « œuvre de foi », ce qui est diamétralement opposé. C’est une œuvre de confiance en Celui même qui a dit : « Tu ne tueras pas », et qui toutefois lui avait demandé d’immoler son fils. Confiance absolue en Dieu qui lui avait fait des promesses au sujet de ce fils et qui, estimait-il, pouvait le lui rendre par la résurrection, d’où aussi en figure, il le reçut, comme nous le lisons dans l’épître aux Hébreux, chap. 11, verset 19.
Si ce n’était pas une œuvre de foi, ce serait tout simplement un crime, en opposition indéniable à la loi. De même, pour Rahab, l’œuvre signalée par Jacques serait aussi un crime, le crime de haute trahison contre sa patrie, généralement puni de mort dans toutes les nations.
Or, en dehors de tout raisonnement humain, nous lisons dans les Saintes Écritures, au chapitre 11 déjà cité de l’épître aux Hébreux : 1° au verset 17 : « Par la foi, Abraham, étant éprouvé a offert Isaac... son fils unique » ; 2° au verset 31 : « Par la foi, Rahab... ne périt pas avec ceux qui n’ont pas cru, ayant reçu les espions en paix ».
C’est par la foi qu’ils ont agi l’un et l’autre, et de ce fait leurs actes sont bien des œuvres de foi.
Les exemples donnés par Jacques à l’appui de sa démonstration, constituent donc, incontestablement, des œuvres de foi et non des œuvres de loi. Elles n’ont pas le moindre rapport avec les dix commandements de cette loi que l’homme a la vaine prétention d’accomplir pour acquérir son salut.
Répétons ici que le salut ne s’achète et ne se mérite pas; c’est le don de Dieu. Dans le psaume 49, versets 7 et 8, les fils de Coré l’ont proclamé sans équivoque :
« Un homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni donner à Dieu sa rançon, car précieux est le rachat de leur âme, et il faut qu’il y renonce à jamais ».
Déclaration qui serait désespérante s’il n’était ajouté au verset 15 : « Mais DIEU rachètera mon âme de la puissance du shéol » (c’est-à-dire de la mort). Ce que l’homme ne peut faire, Dieu l’a accompli !
 
Dire ou montrer
 
Quel est donc le but des œuvres citées par Jacques ?
Tout simplement de démontrer la foi existante (si réellement elle existe) : ces œuvres-là sont la preuve de la foi.
Effectivement, reprenons notre sujet à la question du chap. 2 de l’épître de Jacques, verset 14 : « Quel profit y a-t-il, si quelqu’un dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait pas d’œuvres ? »
— il n’y a aucun profit à dire : J’ai la foi ! Il ne s’agit pas de le dire seulement, mais de le prouver : de démontrer la foi existante par ses œuvres.
Imaginons que, tout en ignorant l’A B C de la musique, j’affirme être un virtuose du piano. Ceux devant lesquels je me vanterais ainsi ne manqueraient pas de me mettre à l’épreuve : Nous sommes tout disposés à vous croire; mais mettez-vous donc au piano, nous voudrions vous entendre, pour nous en convaincre.
C’est le seul moyen d’en faire la preuve. Et c’est le point sur lequel Jacques insiste ; c’est exactement le caractère des œuvres indiquées par lui.
Il n’y a donc aucun profit à dire que l’on a la foi. Si la foi existe, il faut qu’elle se manifeste, qu’on la voie. Et comment se manifesterait-elle, si ce n’est par des œuvres qui, nécessairement, seront des œuvres de foi, la preuve de la foi ?
Aux versets 15 et 16 de ce chap. 2, où Jacques soutient son argumentation, il donne comme exemple un frère ou une s?ur nus, sans nourriture ; et il pose cette question : « Quel profit y a-t-il à leur dire : allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vous, et que vous ne leur donniez pas les choses nécessaires pour le corps ? » C’est, dit-il au verset 17, une foi morte par elle-même, une foi en paroles seulement.
Mais poursuivons le raisonnement serré de l’apôtre : Au verset 18, nous lisons : « Quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi j’ai des œuvres ». Il n’est pas ajouté : Montre-moi ta foi sans œuvres et moi je te montrerai mes œuvres sans la foi. Non! mais : «  Montre-moi ta foi sans œuvres » (ce qui est impossible); et moi, je te montrerai, non pas mes œuvres, mais « MA FOI par mes œuvres ». Il est donc clair, de toute évidence, que les œuvres sont données ici comme la démonstration, la preuve de la foi.
Et maintenant, au verset 19, il est ajouté « Tu crois que Dieu est un, tu fais bien » mais les démons aussi ont cette foi-là : Ils savent bien que Dieu existe et ils frissonnent.
Ce n’est pas là la foi qui sauve, la foi justifiante dont parlent aussi bien Paul que Jacques, bien d’accord sur cela, et nullement en contradiction l’un avec l’autre.
 
La justification : Cinq aspects
 
Pour terminer cet exposé, considérons dans les Écritures, la justification présentée par Paul et par Jacques. On peut l’y voir sous cinq aspects différents, mais formant un même tout homogène, d’un merveilleux accord, se complétant l’un l’autre au lieu de se contredire.
 
1 — Justification par Dieu.
 
Épitre aux Romains, chap. 8, verset 33 :
« C’est Dieu qui justifie ».
C’est la justification vue dans sa source, qui est Dieu lui-même.
 
2 — Justification par la grâce.
 
Épître aux Romains, chap. 3, verset 24 :
« Étant justifiés gratuitement par sa grâce ».
C’est la justification vue dans ses motifs, dans sa cause : la grâce dans le coeur de Dieu.
 
3 — Justification par le sang.
 
Épitre aux Romains, chap. 5, verset 9 :
« Ayant été maintenant justifiés par son sang ».
C’est la justification vue dans ses moyens ; le moyen employé par Dieu, c’est le sang, le sang de Jésus Christ.
 
4 — Justification par la foi.
 
Épître aux Romains, chap. 3, verset 28 :
« Nous concluons que l’homme est justifié par la foi ».
C’est la justification vue dans son application à la conscience et au c?ur par la foi.
 
5 — Justification par les oeuvres.
 
Enfin, épître de Jacques, chap. 2, verset 24 :
« Vous voyez qu’un homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement ».
C’est la justification vue dans sa démonstration, dans la preuve qui en est faite.
 
Devant Dieu ou devant les Hommes
 
Notons ici le fait indiscutable qu’il y a une distinction à faire entre la foi qui justifie le croyant devant Dieu qui, lui, n’a pas besoin de voir les fruits pour connaître la nature de l’arbre, et la justification du croyant devant les hommes. Ceux-ci, en effet, ont besoin, à la différence de Dieu, de voir les fruits pour connaître la nature de l’arbre.


Nous ne saurions terminer ce rapide exposé sans faire ressortir que Paul, qui s’élève, avec tant de force, contre la doctrine du salut par les œuvres, se trouve en parfait accord avec Jacques en insistant aussi lui-même, sur la nécessité, pour le croyant, de marcher dans le chemin « des bonnes œuvres » ; non pas des bonnes œuvres pour être sauvé, mais des bonnes œuvres parce que justement on est sauvé. Autrement dit, ces œuvres sont la conséquence du salut et nullement le moyen de l’obtenir.




Voilà qui résulte clairement de l’enseignement de Paul, dans les citations ci-après qu’on ne saurait lire et méditer trop attentivement.
En effet, après avoir dit : « Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu, non pas sur le principe des œuvres, afin que personne ne se glorifie », il ajoute : « Nous sommes son ouvrage, ayant été créés dans le Christ Jésus, pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance afin que nous marchions en elles » (épître aux Éphésiens, chap. 2, verset 10).



Et dans son épître à Tite, après avoir dit : « Mais quand la bonté de notre Dieu Sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non sur le principe d’œuvres accomplies en justice que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde », il ajoute : « Cette parole est certaine et je veux que tu insistes sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu, s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres (épître à Tite, chap. 3, versets 4 à 8).




Dans cette même épître à Tite, l’apôtre lui dit : « Montre-toi, toi-même, en toutes choses un modèle de bonnes œuvres » (chap. 2, verset 7).
Plus loin : « Jésus Christ s’est donné lui-même pour nous, afin qu’il nous rachetât de toute iniquité et qu’il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres » (chap. 2, verset 14).




Plus loin encore : « Rappelle-leur d’être soumis aux principautés et aux autorités, d’être obéissants, d’être prêts pour toute bonne œuvre »... et « que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres » (chap. 3, versets 1 et 14).


Paul attache donc, comme Jacques, un grand prix à la question des œuvres, des bonnes œuvres, et il abonde dans le même sens que Jacques. C’est l’accord complet entre eux; mais chaque aspect de ce grand sujet doit être mis à la place qui lui est propre.
 
Conclusion
 
La parole de Dieu nous a montré :
— que le salut est le don de Dieu, à l’exclusion de toute œuvre accomplie par l’homme;
— que ce salut est acquis par la seule et parfaite œuvre du Seigneur Jésus Christ à la croix;
— que ce salut est le fruit de ses souffrances et de sa mort pour nous ;
— que ce salut est reçu par la foi, pour la paix parfaite du croyant pour son bonheur présent et éternel.
 
Mais le croyant est tenu de faire la preuve de sa foi. Les hommes connaissent l’arbre à son fruit. Cette preuve ne peut être faite que par des œuvres de foi, dénommées également « bonnes œuvres », qui sont la conséquence et le fruit béni de la foi.


Donnons gloire à Dieu et à Jésus Christ, son Fils, qui, par son œuvre merveilleuse, délivre le pécheur qui croit, de la colère à venir, et l’introduit dans la faveur de Dieu pour le présent et pour l’éternité.
À nous tous, pécheurs rachetés par son sang, le bénéfice incalculable de son œuvre parfaite! Mais à Lui seul toute la gloire, dès maintenant et aux siècles des siècles ! Il nous a sauvé par grâce .Pour comprendre la Grace de Dieu vous pouvez lire l'article en cliquant sur le lien suivant:La Grâce de Dieu - Bibliquest






C’est LA bonne nouvelle. Dieu détient  le pouvoir d’accorder la vie éternelle
Ne vous y trompez pas. Elle ne peut être gagnée, c’est un don!
Maintenant, comprenez ce qui suit! Nous devons éliminer tout doute au sujet de ce qui procure le salut. C’est un don de Dieu. Il n’y a absolument rien qu’un homme puisse faire pour mériter ou gagner son salut. Le seul salaire que les êtres humains peuvent gagner, c’est la mort (Romains 6:23).


Avant d’entrer dans le sujet des œuvres chrétiennes qui manifestent la foi du croyant en le justifiant devant les hommes , vous devez d’abord reconnaître que la vie éternelle ne peut être méritée par nos actions.


Le salut s’obtient par la grâce de Dieu. Mais qu’est-ce que la grâce au juste? C’est le pardon totalement immérité de nos péchés. Le salut signifie que nous sommes sauvés de la mort. À moins que Dieu n’intervienne et n’utilise le sang de Jésus-Christ pour effacer le passé du pécheur repentant, il ne peut y avoir de salut.


Quel verset dit une telle chose? Éphésiens 1 : 7 dit : «En lui (Jésus-Christ), nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce». Colossiens 1 :14 répète exactement la même chose. Dieu accorde Sa grâce, Son pardon par le sang du Christ




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 Après la mort, il n’existe, selon la Bible, aucune possibilité de salut (Esaie 38:18 et Ecclésiaste 9:10 et Heb 9:27).


Donc,c’est de son vivant que l’homme doit se décider. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a déclaré: «Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite!» (Lc 13:24). Au jour du Jugement, Dieu ouvrira les livres dans lesquels sont consignés les moindres détails des actes et des paroles qui auront marqué notre vie terrestre (Ap 20:12).


Heureux celui dont le nom sera inscrit dans le livre de vie!C'est à dire ceux qui se seront repentis de leurs péchés et auront cru en Jésus christ. Les religions non chrétiennes n’ont aucun pouvoir de salut.  Mais pour nous qui avons entendu l’évangile, si nous laissons passer l’occasion, il n’y a ni excuse ni moyen d’échapper (Marc 16:16 et hébreux 2:3). 











Si aujourd'hui tu veux venir ou revenir vers le Seigneur Jésus qui seul peut te sauver, étant donné que tes bonnes œuvres ne peuvent pas le faire (voir Esaie 64:6 qui dit ''
Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé).
Tu dois maintenant te repentir devant Dieu en reconnaissant que tu es pécheur devant Lui (Actes 17:30), et croire que Jésus est mort sur la croix à ta place, pour payer tes péchés (Actes 16:31).Il est ressuscité des morts et il te tend la main , si tu crois en Lui,(Romains 10:9) tu peux dire cette prière:''




Afficher l'image d'origine« Père céleste, je sais que j’ai désobéi à tes lois et que mes péchés m’ont séparé de toi. Je t'en demande sincèrement pardon , et je désire maintenant me détourner de ma vie passée de péchés et me tourner vers toi. S’il te plait, pardonne-moi et aide-moi à m’éloigner du péché. Je crois que ton Fils Jésus-Christ est mort pour mes péchés, qu’il est ressuscité des morts, qu’il est vivant et qu’il entend ma prière. J’invite Jésus à devenir le Sauveur et le Seigneur de ma vie, et à régner dorénavant dans mon cœur. Merci d’envoyer ton Saint-Esprit pour m’aider à t’obéir et faire ta volonté pour le reste de ma vie. Je prie au nom de Jésus. Amen. »






Pour plus de renseignements sur l'état de péché des hommes et le devoir de se repentir et de croire en christ, vous pouvez recopier et taper ce lien:  La prière du pécheur - God



 Pasteur Louis de Terre évangile. Me joindre sur mon mail terrevangile@gmail.com
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